Pendant que les congolais attendent impatiemment la publication du gouvernement remanié, un acteur politique, scientifique de surcroît apporte une réflexion scientifique sur la nécessité d’accélérer les investissements en RDC. Il s’agit du Professeur Patrick Onoya, responsable de la structure ACTIONS FATSHI 2023, une structure de communication de la force du progrès de l’UDPS, qui propose au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la création dans le prochain gouvernement d’un ministère de l’investissement qui doit être dirigé par un Technocrate pour permettre de relever les défis majeurs dans le secteur des investissements.
Pour Patrick Onoya, la structure actuelle du gouvernement ne permet pas la mise en application d’un programme d’investissement au regard des défis importants à relever.
A l’en croire, il y a trois défis importants que le prochain ministère devra relever pour mettre en application un budget pro-investissement.
» Le défi informationnel. Le gouvernement doit investir dans la production de l’information concernant les projets en promotion. Si non il sera toujours difficile de passer de l’intention d’investir à un investissement effectif. Il y a le défi du secteur bancaire congolais avec un pléthore des banques commerciales. Nous en comptons au moins 20 mais qui ont une capitalisation faible, moins de 50 millions de dollars pour la plupart avec une difficulté de monétiser des instruments bancaires, cela freine le développement de l’investissement parcequ’à travers le monde, de nos jours, dans la finance internationale, on manipule beaucoup plus des instruments que du cash. Le troisième défi c’est le défi des investisseurs locaux. Il est important de pouvoir développer une classe des investisseurs locaux. Il y a plus de milliards de dollars qui circulent. Il est important de pouvoir trouver des mécanismes pour convaincre ces personnes à pouvoir injecter leur argent dans les circuits bancaires », a déclaré le professeur Onoya.
Pour ce cadre de l’UDPS, « le ministère de l’investissement va être un ministère dédié à relever les défis que nous avons présentés et peut être appuyé par quatre structures dont l’ANAPI réformée qui deviendra l’ANADI où nous changeons le concept de promotion en celui de développement. Le FPI réformé que nous appelons la Banque d’investissement pour le développement de l’industrie, une nouvelle société commerciale SA qui pourra être une société de placement qui permettra à ceux qui ont leur argent de pouvoir avoir des options d’investissement et enfin Sofide réformé, qui est une société financière de développement qui est un pilier important de l’économie ».
Signalons que ACTIONS FATSHI dit déja avoir saisi le Chef de l’État par écrit pour lui présenter cette proposition que le professeur Patrick Onoya juge capitale pour le développement de la République Démocratique du Congo dans le secteur des investissements.
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